Le grand nain porte nawak

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jeudi, décembre 31 2009

Fenêtre

Le soleil pèse par la fenêtre
Sur mon cœur et sur mon être
Sous cet hiver de plomb
Mon esprit reste vagabond
Des nuages de folie légère
Aux doutes enfouis sous terre
Je vois posées les rocs de certitudes
Dans cet air de solitude
Mais de l'herbe chargée d'espoir
Jaillissent des fleures miroirs
Chaque senteur est passion
C'est le plus doux des poison
Alors tout s'éveille par ici
Ma folie grandit
La terre se met à enfler
Et toutes mes certitudes sont brisées
L'espoir vole au vent
Et chasse la solitude à temps
Seules résistent mes peurs noires
A la fenêtre il est déjà tard

samedi, mai 16 2009

La goutte

J'avoue que je ne publie pas grand chose mais voici un petit poème que j'ai fait dernièrement :

La rose est en main
Voilà que se sert le poing
Goutte, goutte le sang
Goutte, goutte la sève
Et c'est en tombant
Que ces gouttes se mêlent
Le vert devient rouge
Le rouge devient vert
Les couleurs bougent
Et touchent terre
La sphère se brise
Sur l'herbe grise
Les éclats brillent au soleil
Seul et pâle dans le ciel
Au milieu de ce triste lieu
Si vous laissez trainer vos yeux
Vous verrez des traces vert-rouges
Dans ce monde où rien ne bouge.

mardi, février 17 2009

La chasse aux papillons

Voici les paroles d'une chanson de Georges Brassens, que j'admire et que j'adore énormément, je suis fan ^^

Un bon petit diable à la fleur de l'âge
La jambe légère et l'œil polisson
Et la bouche pleine de joyeux ramages
Allait à la chasse aux papillons

Comme il atteignait l'orée du village
Filant sa quenouille, il vit Cendrillon
Il lui dit : "Bonjour, que Dieu te ménage
J't'emmène à la chasse aux papillons"

Cendrillon ravie de quitter sa cage
Met sa robe neuve et ses botillons
Et bras d'ssus bras d'ssous vers les frais bocages
Ils vont à la chasse aux papillons

Il ne savait pas que sous les ombrages
Se cachait l'amour et son aiguillon
Et qu'il transperçait les cœurs de leur âge
Les cœurs des chasseurs de papillons

Quand il se fit tendre, elle lui dit : "J'présage
Qu'c'est pas dans les plis de mon cotillon
Ni dans l'échancrure de mon corsage
Qu'on va à la chasse aux papillons"

Sur sa bouche en feu qui criait : "Sois sage !"
Il posa sa bouche en guise de bâillon
Et c'fut l'plus charmant des remue-ménage
Qu'on ait vu d'mémoir' de papillon

Un volcan dans l'âme, ils r'vinrent au village
En se promettant d'aller des millions
Des milliards de fois, et mêm' davantage
Ensemble à la chasse aux papillons

Mais tant qu'ils s'aim'ront, tant que les nuages
Porteurs de chagrins, les épargneront
Il f'ra bon voler dans les frais bocages
Ils f'ront pas la chasse aux papillons

mardi, janvier 20 2009

Petite dédicace

A la demande de mes inombrable fans je fais une petite dédicace à celle qui m'a inspiré ce poème (ainsi que de nombreux autres) : Katell

Dans mes rêves aussi
Je te vois Belle de nuit
Au milieu des Jardins
Du pays cristallin

Là où les améthystes
En feuilles tombent tristes
Et où les rubis
Souvrent en bouquets de folie

Les arbres couverts d'or
Donnent à ce décor
L'impression d'un été
Sous le soleil nacré

Je cueille pour toi
Les saphirs, les grenats
Et quelques baies
D'un noir de jais

Sur les lacs de diamant
Flottent allègrement
Les émeraudes serties
Brillantes de vie

Je recueille les gouttes tombées
D'une couleur orangée
C'est l'ambre où je vois luire
Sur mille facettes ton sourire

Mais doucement je quitte ce lieu
Je mirrais en fait tes yeux
Ce regard si coloré
C'est lui qui m'a piègé

samedi, janvier 17 2009

Mon premier film

Ayant tenté une carrière dans le dessin qui c'est soldé par un échec cuisant ( pour ceux qui savent pas de quoi je parle renseignez-vous sur la qualité de mes dessins en spé SVT; et à ce sujet je me permet d'ajouter un rare mais bien placé "loooooool") je me suis lancé quelques jours (ben oui, à partir de 2 on peut dire quelques ^^) dans le cinéma.
J'ai directement été promu au grade de co-réalisateur tout en obtenant un rôle ( ben oui on était que 2...) plein d'une candeur immense et d'une prestance raffiné (le rôle du grand bête et méchant).
Cette œuvre qui fera de moi le nouveau ___ du cinéma (remplir le blanc avec le nom d'un acteur ou d'un réalisateur) . Le titre est "Retour vers le passé du subjonctif" et voici le lien (c'est difficile à lire avec le parenthèse , hein ?):
Je teins à préciser que rien de tout cela n'aurait été possible sans notre coréalisateur-cadreur-régisseur-metteur en scène-directeur artistique-acteur-producteur-éditeur-dormeur (gros) -pleureur (saule)-chauffeur, j'ai nommé Richard !

http://www.dailymotion.com/relevance/search/retour%2Bpass%25C3%25A9%2Bsubjonctif/video/x79f2b_retour-vers-le-passe-du-subjonctif_people

vendredi, janvier 16 2009

Vous avez du temps à perdre ?

C'est parti pour un deuxième poème. Il est assez long mais c'est l'un de mes préférés. Bonne lecture

Grabuge dans la cité des anges
Il y a quelque chose qui change
La ville autrefois pleine de vie
A ses murs tout noircis

Plus un signe des habitants célestes
Je suis un étranger
Et la seule vie qui reste
Qu'est-il arrivé ?

Là je vois un séraphin
Il tend vers moi sa main
Et me dit d'un ton las
"Le problème vient d'en bas"

Auprès de mon être
Il rend son dernier souffle
Entre mes mains
Un peuple s'est éteint

Je descend sous Terre
Et dépasse Charon
Je vois les âmes qui errent
Dans ce pays couleur charbon

J'arpente les tunnels
En cherchant le palais
Je n'en crois pas mes prunelles
Cela n'est vrai !

J'aperçois l'ange déchu
Qui à ses rêveries est pendu
Il n'ose regarder
Son peuple qui a agonisé

Les diaboliques personnages
Qui avaient traversé les âges
Ont été exterminés
Par je ne sais quel objet

J'approche du roi
Qui me parle tout bas
"Soit donc un héros
Tue les ennemis d'en haut"

Auprès de mon être
Il rend son dernier souffle
Entre mes mains
Un peuple s'est éteint

Je suis allé sous la montagne
Chez ces nabots pleins de hargne
Normalement ils m'auraient repoussé
Mais sans difficulté je suis entré

Dans les salles et galeries ouvragées
La mort est la seule à régner
Sa Majesté le minuscule
A vécu jusqu'au crépuscule

Il ne reste qu'un garde amoindri
Qui s'accroche à la vie
Et me dit doucement
"Ils sont des plus méchant"

Auprès de mon être
Il rend son dernier souffle
Entre mes mains
Un peuple s'est éteint

Je plonge dans l'onde
A l'endroit où elle est la plus profonde
Dans l'empire des Ondins
Les majestueux êtres marins

Je me souviens de leur cité
Toute de coraux façonnée
Elle est aussi belle qu'avant
Mais qu'en est-il des habitants ?

Un aquatique vient me rencontrer
Il a un air atterré
C'est le dernier des survivants
Et il me raconte patiemment

"Ils sont arrivés en surface
Nous ne pouvions faire face
Ils nous ont empoisonnés
Ils nous ont tués"

Auprès de mon être
Il rend son dernier souffle
Entre mes mains
Un peuple s'est éteint

Ivre de colère je vais chez les elfes
Les seuls coupables qu'il reste
J'aperçois les bois
Si grands autrefois

Le peuple sylvain
Est bien mal en point
Ces être si beau
N'ont plus que la peau sur les os

Je les cherche dans leur village
Vide comme après un pillage
Il ne reste plus que la souveraine
Un lambeau de vie à peine

"Ils détruisent les terres boisées
Tu ne peux nous aider
Ils nous ont reclus
Si serré on ne vit plus"

Auprès de mon être
Elle rend son dernier souffle
Entre mes mains
Un peuple s'est éteint

Je parcours le monde
Pour trouver le coupable
Surement un être immonde
Aux vues de ce qu'il est capable

M'arrêtant un instant
Je vois des bâtiments
Ils ne sont pas du fait des nains
Ni des elfes sylvains

Ils crachent de la fumée
Voilà ce qui a tués
Les anges et apparitions
Le ciel est rempli de pollution

Je continue le voyage
Accumulant la rage
Arrivé près d'un bassin
Je comprend le sort des ondins

D'énormes embarcations
Rejettent dans l'eau du poison
Elles voguent sur l'onde
En une mortelle ronde

Je m'enfuis dégouté
De l'acte accompli
Et entre dans un bosquet
Pour y observer la vie

Mais des animaux
Il ne reste qu'un étourneau
Il a une aile tendue
Du fait d'un os fendu

Puis sont arrivées
Les machines endiablées
L'oiseau y est passé
Le bois fut rasé

Ma colère ne désemplis plus
Et vers la montagne je m'en vais
Ces êtres je les hais
Qu'ils disparaissent de ma vue

Les massifs sont exploités
L'être humain n'a de respect
Pour aucune forme de vie
Il les plonge dans la nuit

Les démons ont perdu leurs dons
Face aux humains ils sont bons
Ils sont tous morts ivres
Sans aucune raison de vivre

Du fait de mon être
L'homme s'étouffe
Et de ma main
Un peuple s'éteint

vendredi, janvier 9 2009

Un petit slow

Voici un petit "slow" de Bénabar. En fait, c'est plutôt une parodie mais j'adore cette chanson.

http://www.deezer.com/track/599890

jeudi, janvier 8 2009

Un premier pour commencer

Voici un premier "poème" que je poste, c'est pas mon préféré et il est un peu noir mais je le met quand même pour commencer

Regarde-moi être humain
Fais face à ton oeuvre
A ce que nous sommes devenus
Et cela pour échapper à ta vue

Autrefois identique
Tu nous a dissocié
Et seulement dans la mort
Nous serons rassemblés

Nous vivons dans ton ombre
avec déjà un pied dans la tombe

Tu ne nous connais pas
Mais tu nous a déjà vu
Nous les anciens humain
Nous les exclus

Nous venons sans colère
Nous sortons de la terre
Avec la peau blanchie par les âges
Tu ne reconnais plus ce visage

Nous vivions dans ton ombre
Tu descends dans ta tombe

Regarde-moi être humain
J'arrive, te tend la main
Nous te proposons une alliance
Te donnons une dernière chance